C’est ici que prend fin notre périple « sac à dos » (nos vacances ?) et que démarre réellement l’aventure, le voyage, le vrai !

Après de longues semaines en mer, notre van arrive enfin à Montévidéo le 4 mars.

En attendant, nous nous occupons tant bien que mal dans la capitale uruguayenne. La ville n’est pas laide en soi (et nous avons la chance de loger en plein coeur de la ciudad vieja avec vue sur le port pour guetter l’arrivée du Santa Marta !) mais ce n’ai pas non plus ce que l’on pourrait appeler une destination touristique… Il y a bien quelques bâtisses coloniales par-ci par-là, mais rien de comparable à ce que l’on a déjà vu, et elles sont malheureusement souvent accolées à des immeubles à l’architecture un brin soviétique… Certains trouvent à la ville un air de Bucarest – époque Ceaușescu. Il est vrai que certains bâtiments sont totalement surdimensionnés et jurent un tantinet par rapport au reste (notamment le Palacio Salvo) et en dehors de quelques parcs, ça manque cruellement de végétation. Heureusement, nous sommes entourés d’eau, et même si c’est encore le Rio de la Plata, il ressemble de plus en plus à l’océan avec ses vagues et ses couchers de soleil flamboyants. Regarder les pêcheurs sur la jetée me permet aussi de peaufiner ma technique pour assurer notre survie future 😉

Et le jour J arrive enfin ! Enfin l’après-midi du 5 mars, car ici le matin une bonne partie des services a l’air de faire la grasse matinée (on va dire qu’ils ne sont juste pas ouverts au public). Tremblants d’excitation nous nous rendons au bureau de notre transitaire qui nous conduit au port pour assister à l’ouverture du container. Napito est-il bien arrivé, avec son chargement et sans bosses ? Va t-il démarrer après 1 mois et demi coincé dans 20 mètres cube ? … Heureusement la réponse est oui à toutes ces questions ! 

Encore quelques formalités douanières et nous serons bientôt libre de filer tous les 3, cap au sud…