Colonia Del Sacramento
Après un retour cahotique de la jungle (on pourrait même dire 24h d’échecs), l’avion a eu un léger retard de 8h qui nous a obligé à une attente interminable dans un aéroport digne d’une chambre frigorifique. Résultat, j’attrape ma première crève, nous ratons notre ferry pour Colonia et perdons par conséquent notre nuit d’hôtel là-bas…En lieu et place de la soirée tranquille et de la grasse matinée que nous avions prévue nous finissons par arriver à 1h du matin à Buenos-Aires dans un hôtel médiocre et mal insonorisé trouvé en dernière minute. Il a pour seul avantage d’être près du terminal Buquebus et heureusement, car dès 6h du matin nous devrons transporter tout notre barda pour l’embarquement prévu vers 8h. Maigre consolation : à cette heure matinale il n’y pas grand monde et le passage aux douanes argentines & uruguayennes s’effectuera en 2 temps 3 mouvements !
Après une courte traversée nous finissons par arriver dans la charmante petite ville coloniale de Colonia Del Sacramento – quasiment en face de Buenos-Aires mais de l’autre côté du Rio de la Plata.
Là encore, le changement d’ambiance est total ! Outre le peu de traffic (plaisir des oreilles et des poumons !), la vieille ville nichée au bout d’une petite péninsule – et classée au patrimoine mondial de l’Unesco – offre un cadre charmeur et reposant, presque digne d’un décor de film : rues pavées, maisons coloniales & colorées (datant des premiers colons portugais puis espagnols), plazas bordées de platanes et de palmiers… Et les (carcasses de) vieilles voitures datant de la première moitié du XXè siècle disséminées un peu partout ajoutent encore au charme suranné de la ville. En outre, Colonia nous offre nos premières plages (ok ce n’est pas encore l’océan mais au moins l’eau et douce), notre première baignade… et nos premiers coups de soleil !
Pour ne rien gâcher, nous ferons une superbe rencontre avec notre hôte Ana Paula (une argentine parlant français et ayant vécu 3 ans à… Morlaix !) qui nous en apprendra un peu plus sur l’Argentine contemporaine, les différentes luttes et mouvements politiques en Amérique Latine (pour sûr nous croiserons d’autres grèves sur notre route !), bref sur la vie en général dans ce continent que nous ne connaissons pas encore.
Prochaine et dernière étape en mode sac à dos : la capitale Montevideo où nous retrouverons notre van d’ici quelques jours !
1 commentaire
muy bonitas las fotos! esperamos las siguientes con mucha impaciencia.
Me gustan mucho las casas muy colareadas !
Et le soleil nous réchauffe. Bonne continuation. La mama