Pour rejoindre la côte, nous décidons de poursuivre la route 3 jusqu’à Chuquicara puis de continuer par la 12 jusqu’à Santa avant de pouvoir remonter vers le nord

: c’est à priori une des seules routes asphaltées de la région (dans le sens est-ouest) si nous ne voulons pas revenir sur nos pas. Ce que nous ne savons pas encore, c’est qu’elle longe le Canyon de Pato… Et que c’est à priori l’une des plus dangereuse du monde (en tout cas du Pérou).

La route longe le rio Santa, c’est le point de rencontre entre la Cordillera Blanca et la Cordillera Negra. Qui dit longer une rivière dans un canyon, dit route sinueuse et à flanc de ravin ! Pour couronner le tout et sur une quarantaine de kilomètres, la voie fait la largeur d’une voiture et passe de nombreuse fois dans la montagne (difficile d’appeler ça des tunnels quand il s’agit juste de roche percée et sans éclairage).

Sans doute le trajet le plus stressant à ce stade du voyage mais aussi l’un des plus saisissants !