Medellin
Quand on prononce le nom de Medellín, rares sont ceux qui pensent en premier à sa modernité.
Pablo Escobar, la violence et les cartels sont souvent les premières images qui viennent à l’esprit.
Pourtant, la ville a bien changé au cours de ces dernières années et s’est aujourd’hui largement modernisée (metro, système de téléphériques comme à La Paz et même des escalators pour faciliter la grimpette dans le quartier de la Comuna 13). Les rues sont animées et commerçantes, il y a des boutiquets et restos branchouilles, des sculptures de Botero au coins de certaines places. Medellín n’est pas forcément un exemple de beauté architecturale mais la végétation y est assez présente ce qui rend les balades plutôt agréables… et le cadre avec les montagnes environnantes rajoute une touche de charme supplémentaire !
L’exemple le plus connu de pacification de la ville est symbolisé par cette fameuse Comuna 13. Sans doute le quartier le plus violent jusqu’au milieu des années 2000, il est aujourd’hui l’un des plus colorés et revit en partie grâce à l’art (peintures murales – qui racontent souvent son passé sanglant – et la musique notamment)… et aux touristes qui viennent le visiter et contribuent à faire tourner les petits commerces et galeries. Comme quoi le tourisme peut parfois créer une boucle vertueuse !
Enfin, nous sommes arrivés par hasard durant le plus grand festival de l’année : la Feria de las Flores (et oui, ils produisent aussi pas mal de fleurs dans la région de Medellín – la ville du printemps éternel !). Du coup énormément de monde dans les rues le long du défilé des Silleteros et quasiment impossible de voir quelque chose sans louer un taboret – heureusement les paisas sont des gens sympas (les habitants) et nous ont prêté de quoi remédier à notre petite taille !