Santiago
Après plus de 9500km, nous revoilà quasiment à la hauteur de Buenos Aires, mais cette fois sur le versant ouest de l’Amérique du Sud, à Santiago.
Nichée au pied des Andes, le climat y est plus doux et la vue sur la chaîne montagneuse doit être impressionnante… lorsque l’on peut les apercevoir. Depuis que nous avons quitté la région des lacs, le ciel est constamment embrumé de fumée – ici les agriculteurs brûlent leurs champs à la fin de la saison.
Le climat est à nouveau plus sec et chaud, les palmiers prennent désormais place à côté des sapins sur les places publiques. A premier abord, la capitale chilienne est moins sexy que sa consœur argentine, l’architecture est un fouillis d’immeubles sans charme type HLM, de quelques restes du passé colonial espagnol (plaza de armas, cathédrales et autres iglesias), de palais, de bâtiments vaguement art-déco ou du XIXè, et même d’un minuscule barrio dénommé… Paris-Londres. Seule la Gran Torre (un gratte-ciel de 300 mètres inauguré en 2014 – qui est censé symboliser la puissance économique retrouvée du pays) se distingue vraiment de la ligne d’horizon.
Le côté positif pour une métropole de cette taille (plus de 6 millions d’habitants) c’est qu’elle est jalonnée de plusieurs grands parcs plutôt agréables (cerro San Cristobal – il y a même des œufs pour monter au sommet, cerro Santa Lucia…) et sentiers qui permettent d’éviter de se coller au trafic pour se balader dans la ville… Et pour le plaisir des yeux, les sculptures sont omniprésentes !