Ruta 5, dernière halte avant le désert
Passé La Serena, la Ruta 5 longe pendant encore quelques temps l’océan avant de s’enfoncer plus profondément dans les terres désormais désertiques du nord du Chili.
Nous profitons une dernière fois d’un arrêt – littéralement – sur la plage au village de Los Pocitos (lui aussi désert – à priori ce sont surtout des résidences secondaires pour l’été). Ici, le temps toujours capricieux nous permet cependant de mettre les pieds dans l’eau (fraîche) du Pacifique et d’oberserver dans ses eaux cristallines étoiles de mer, des sortes d’anémones, des oursins (on tente la soupe d’oursins mais c’est un échec – la prochaine fois on se renseignera avant sur le mode de cuisson avant d’aller dépeupler une colonie !)… Dans les airs, cormorans et pélicans sont toujours de la partie.
Puis la route continue vers l’intérieur des terres (Copiapo, Antofagasta), et nous offre notre première traversée du désert, dans un univers minéral aux couleurs hallucinantes qui préfigure celui bien plus connu de San Pedro de Atacama… C’est beau certes, mais dans cet environnement extrême il n’y a aucune trace de vie.