Punta Arenas, dernière chance avant la fin du monde
Arrivés en début de soirée, les formalités pour passer les douanes chiliennes s’effectuent assez rapidement (nous perdrons seulement quelques fruits et légumes au passage – interdit d’importer de produits frais ici !).
Désormais sur la Ruta 9 (les plaques de bétons grises laissent place à l’asphalte noir argentin) nous prenons une petite pause à la « ville fantôme » de l’ancienne Estancia San Gregorio. Les bâtiments abandonnés cadrent bien le ciel lourd et cette atmosphère de fin du monde. 2 épaves de bateau – l’Amadeo et le Gobernator – finissent leurs jours sur la plage de galets gris. Nous croisons 2 belges qui nous racontent leurs galèrent mécaniques. Après plusieurs mois de voyage, ils nous donnent leur conclusion : « surtout évitez les garages officiels ! »
Ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd et nous en prenons bonne note.
Une fois arrivés à Punta Arenas (ville soit dit en passant bien plus accueillante que Rio Gallego) nous commençons notre chasse au trésor avec pour objectif de 1) trouver la perle rare des mécanos et 2) trouver les pièces d’origine pour la suspension. Les 2 quêtes se révèlent ardues mais nous finissons par y arriver ! Grâce à internet et l’entre-aide entre voyageurs nous dégotons notre garagiste, et trouvons les pièces… à Santiago ! Par une chance inouïe un fan club de VW Westafalia existe là-bas et ses gentils membres se proposent de nous envoyer les pièces à Punta Arenas. C’est cher, mais nous n’avons pas trop le choix, et puis ce sera l’assurance que les réparations nécessaires pourront cette fois être opérées, et que nous pourrons poursuivre notre périple plus sereinement !