Péninsule Valdès, un magnifique enfer !
Mais pourquoi un tel titre pour un lieu protégé au patrimoine mondial de l’Unesco ? Non non, cette fois pas de panne ou d’arrêt technique, mais nous découvrons nos premières routes en « ripio ». Quézaco ? Une spécialité sud-américaine constituée d’une piste en tôle ondulée, un régal pour le conducteur, son passager et les pauvres amortisseurs du véhicule qui nous transporte.
Nous pensions qu’une atrocité pareille n’était réservée qu’à la route qui a menée à notre campement (ceci dit magnifique) mais non, toutes les routes du parc de la Péninsule Valdès sont ainsi faites… Soit, on prendra notre mal en patience à 30km/h (et un jour de plus) pour parcourir la boucle d’environ 200km.
Heureusement, la faune et la flore sont à la hauteur de l’effort que nous devons fournir pour pouvoir l’observer ! Colonies de lions de mer, éléphants de mer, pingouins de Magellan, cormorans, moras (lapins géants), tatous, moutons, guanacos en pagaille et même… des autruches ! Notre seul regret est de ne pas avoir vu d’orques (à priori il n’y en a qu’une quinzaine qui tourne autour de la péninsule) ni de baleines (mais ça, on savait que ce n’était plus la saison). En contrepartie, nous avons eu droit à des levers et couchers de soleil magnifiques, ainsi qu’à des nuits étoilées éclairées par le ruban de la voie lactée…
Il est l’heure de reprendre la Ruta 3 direction le sud, pour encore quelques milliers de kilomètres…
1 commentaire
salut
Que de péripéties!! Jacques s’est passionné pour l’histoire de la préparation du van et vos affiches de Buenos Aires; bien les mères de Mai.
Le peu d’expérience que j’ai eu de la conduite sur tôle ondulée au Sénégal ou en Camargue c’est soit 20/30km soit à fond la caisse; mais il faut que la caisse tienne bien le coup; il doit en avoir marre de vibrer votre dextrier vintage.
Vu votre localisation géographique l’autruche devrait être un Nandou, cousin d’Amérique du Sud. Il est très beau.
Bonne route, on attend la suite du rêve.
Super les bestioles, surprenant ce tatou j’imaginais pas ça là bas